Psychomotricien

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Avant de commencer

Cette partie dédiée aux psychomotriciens a pour objectif de vous orienter dans l’approche de la rééducation et de la thérapie psychomotrice au regard des spécificités de la trisomie 21.
Il est toutefois important de rappeler que chaque personne possède sa propre singularité, en termes de compétences et de personnalité.

La psychomotricité est une approche globale de la personne.
Elle considère que les fonctions motrices et sensorielles, l’état psychique, affectif et relationnel, sont en lien et ont des effets l’un sur l’autre.
Les entrées sensorielles, la motricité, les émotions et la cognition interagissent et concourent au développement de la personnalité.

Le soin psychomoteur relève aussi bien de l’éducation, de la rééducation que de la thérapie psychomotrice.
Le psychomotricien contribue au développement, au retour ou au maintien des capacités psychomotrices.
L’approche psychomotrice vise à un meilleur vécu corporel dans l’épanouissement de la personne et de la relation à l’autre.

Le psychomotricien utilise un outil spécifique appelé bilan psychomoteur.
En fonction de la personne et des besoins, le psychomotricien choisit une médiation qui met en jeu le corps.
Une médiation peut être un objet, un jeu, une technique corporelle de stimulation, d’expression ou de relaxation, une activité artistique ou sportive.

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Avant de commencer

Un psychomotricien, ça sert à quoi ?

Le psychomotricien aide à mieux comprendre son corps.

Tout le monde peut avoir besoin d’un psychomotricien.

Le psychomotricien peut aider la personne avec une trisomie 21 dès l’enfance.

Le psychomotricien accompagne la personne globalement.

Le psychomotricien va aider la personne à mieux comprendre son corps et comment l’utiliser.

Le psychomotricien va aider la personne à réaliser ses mouvements.

Le psychomotricien réalise un bilan psychomoteur.

Le bilan psychomoteur permet de voir quels sont les besoins de la personne.

Le psychomotricien va utiliser des jeux, des objets, des activités pour accompagner au mieux la personne.

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Ecouter

Accompagnement précoce 0-3 ans

Soutenir l’acquisition des fonctions sensorimotrices

A cette étape du développement, l’enfant comprend le monde grâce à son corps par ses expériences motrices et sensorielles.

Il s’agit de proposer:
– des stimulations sensorielles en utilisant différentes matières, couleurs, odeurs, goûts, bruits ;
– des stimulations motrices en proposant des situations où l’enfant peut explorer différentes postures et mouvements: ballon Pilate, module de motricité (rouleau, bloc, escaliers…), etc.

Voici deux exemples de situation en vidéo :

Soutenir le développement de la motricité oro-faciale

La stimulation des muscles du visage (motricité bucco-faciale) est importante pour soutenir la communication non-verbale et les émotions :
– grimaces, mimiques ;
– souffler (bulles, pailles, pipe à balle…).

Accompagner la relation parent-enfant

Dès la naissance, le psychomotricien peut soutenir la qualité des échanges corporels et non-verbaux entre l’enfant et son environnement proche, pour faciliter l’accordage affectif :
– développer la qualité du contact proposé à l’enfant par le toucher, le regard, la voix ;
– soutenir le portage ;
– favoriser le massage bébé ;
– s’amuser avec les comptines et les jeux de grimaces.

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Ecouter

Pour les plus petits de 0 à 3 ans

Accompagner le développement de la motricité

Accompagner la personne et ce qu’elle ressent

A cet âge, le bébé doit sentir et ressentir des choses pour grandir et connaître son corps.

Le bébé et l’enfant apprennent à ramper, marcher, courir.

Le psychomotricien va proposer différents exercices en utilisant par exemple :

des matières ;

des couleurs ;

des odeurs ;

des goûts ;

des bruits.

Le psychomotricien va proposer différents mouvements et postures à réaliser en utilisant par exemple :

des ballons Pilates ;

des blocs ;

des escaliers.

Accompagner le développement des muscles du visage et des expressions.

Le bébé et l’enfant apprennent à utiliser les muscles du visage.

Les muscles du visage aident les tout-petits à parler.

Les muscles du visage permettent aux tout-petits d’exprimer leurs émotions.

Les grimaces permettent par exemple de dire que la personne n’est pas d’accord

Accompagner la relation entre le parent et l’enfant.

Le psychomotricien facilite le lien entre le parent et l’enfant.

Le psychomotricien explique aux parents l’importance de masser le bébé.

Le psychomotricien explique aux parents comment porter son enfant dans ses bras.

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Accompagnement des enfants

L’accompagnement en psychomotricité des enfants avec une trisomie 21 aura pour enjeux de :
– soutenir le développement des fonctions motrices globales ;
– soutenir le développement de la motricité fine manuelle et faciale ;
– soutenir l’acquisition du schéma corporel et de l’image du corps ;
– surveiller la mise en place de la latéralité ;
– stimuler la mise en place de la temporalité ;
– accompagner le développement des compétences visuo-spatiales ;
– informer les accompagnants des spécificités de l’enfant avec une trisomie 21.

Soutenir le développement des fonctions motrices globales :

A cet âge, l’enfant développe la marche, la course, les sauts, les déplacements divers, le vélo, la nage, etc.
L’accompagnement permet ainsi de favoriser la mise en place des compétences motrices, de l’équilibre statique et dynamique, ainsi que des coordinations dynamiques générales.

Plus que des mots, voici une courte vidéo illustrant ce propos :

Comme vous avez pu le voir dans cette vidéo, le psychomotricien peut proposer différents parcours psychomoteurs.

L’utilisation également d’échasses, de tables d’équilibre, de haies, de trampolines, de cerceaux, de modules de motricité, de toupies, de poutres, de rollers permettra :
– des médiations corporelles, avec ou sans matériel (gymnastique, escalade, piscine, danse, atelier vélo, judo, jeux d’imitation des déplacements d’animaux, etc.) ;
– une meilleure coordination oeil/main : jeux de ballons, bulles de savon, pêche à la ligne, etc.

Soutenir le développement de la motricité fine manuelle :

Le décalage dans l’acquisition de la motricité fine peut interférer dans la mise en place de l’autonomie (habillage, prise alimentaire, hygiène etc.) et des acquisitions scolaires (découpage, collage, graphisme, etc.).

Le psychomotricien peut soutenir ces aspects :
– en développant la force de la main et des doigts (tonicité): pâte à modeler, à sel, à pain, slime, petite balle en mousse, éponge, froissage, etc. ;
– en favorisant le mouvement des doigts précis et le mouvement dissocié (déliement des doigts): pianotage, marionnettes, déchirer, travail de la prise pouce/index et de la prise paume vers le ciel (en supination), etc ;
– pour apprendre les différentes fermetures (vêtements, emballages, serrures, etc.) ;
– pour exercer les doigts par des jeux et des manipulations ;
– pour reprendre des gestes de découpage, collage, tracé à la règle ;
– pour reprendre des gestes pré-graphiques et graphiques.

Les vidéos ci-dessous montrent différentes approches :

Soutenir le développement de la motricité fine faciale :

La stimulation des muscles du visage (motricité oro-faciale) est importante pour soutenir la communication non-verbale et les émotions :
– Propositions de jeux de grimaces, mimiques ;
– Apprendre à souffler (jeux de bulles, pailles, pipe à balle).

Soutenir l’acquisition du schéma corporel et de l’image du corps :

Différentes activités peuvent être proposées telles que :
– relaxation, yoga, toucher thérapeutique, théâtre, chant ;
– activités motrices diverses ;
– dessin du bonhomme.

Voici des vidéos et des photos pour illustrer notre propos :

Surveiller la mise en place de la latéralité :

Cette surveillance se fera :
– dans les activités quotidiennes, puis à l’école ;
– lorsqu’un côté dominant apparaît, l’enfant peut continuer à explorer l’autre côté.

Le psychomotricien peut proposer à l’enfant une bonne prise pour l’aider à renforcer son geste.

Stimuler la mise en place de la temporalité :

L’accompagnement visera à :
– travailler sur le rythme : tempo spontané, instruments de musique ;
– l’apprentissage des jours de la semaine : semainier, utiliser le vécu de l’enfant ;
– l’apprentissage de la temporalité : matin/midi/soir, jour/nuit, mois, saison…

Accompagner le développement des compétences visuo-spatiales :

Les activités suivantes peuvent être proposées :
– Puzzle, labyrinthe, etc. (2D) ;
– Jeux de construction et d’encastrement (3D) : Kapla ®, cubes, Duplo®, Légo®, gobelet gigogne etc..

Voici des vidéos et des photos pour illustrer notre propos :

Informer les accompagnants des spécificités de l’enfant avec une trisomie 21 :

Les informations transmises permettront de faciliter l’accompagnement global dans les différents espaces de vies :
– Rappeler le besoin de répétitions, d’explications (reformuler / ne pas multiplier les consignes), d’imitations et de temps ;
– Informer sur l’importance de supports visuels ;
– Expliquer la nécessité de solliciter l’enfant dans la prise fine pouce-index pour faciliter les gestes des mains (la prise pouce/majeur est souvent privilégiée) ;
– Informer la nécessité de montrer à l’enfant une prise plus efficace « paume vers le ciel » (en supination) pour certains gestes ;
Il est à noter que la prise des objets se fait spontanément paume vers le sol (en pronation).

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Accompagnement des enfants

Le psychomotricien aide à améliorer les mouvements.

Il aide aussi la personne à mieux repérer les différentes parties de son corps.

Il permet de se sentir mieux dans son corps.

Le psychomotricien va aussi aider à utiliser toutes les parties du corps (la droite et la gauche).

Le psychomotricien échange aussi avec les personnes qui aident la personne avec une trisomie 21.

Améliorer les mouvements

L’enfant découvre la marche, la course, les sauts, le vélo, la nage…
Le psychomotricien aide à améliorer les mouvements du corps pour faire toutes les activités.
Le psychomotricien propose de nombreux exercices et jeux.

Améliorer les mouvements des mains

Le psychomotricien va aider l’enfant avec une trisomie 21 à avoir plus de force dans les mains et dans les doigts.

Il peut utiliser de la pâte à modeler par exemple pour gagner de la force.

Le psychomotricien va aider l’enfant à mieux se servir de ses doigts.

L’enfant arrive alors mieux à mettre ses vêtements, faire ses lacets de chaussures, mettre les boutons de son pantalon.
L’enfant arrive aussi à mieux dessiner, découper, coller et utiliser sa règle à l’école.

Améliorer les mouvements du visage

Le psychomotricien aide à améliorer les mouvements du visage en faisant faire par exemple des grimaces, des mimes.

Les mouvements du visage sont importants pour exprimer ce que l’on ressent mais aussi pour mieux articuler.

Aider à mieux se sentir dans son corps

Le psychomotricien peut proposer des activités comme la relaxation, le yoga, le théâtre, le chant.

Aider à utiliser toutes les parties de son corps (la droite et la gauche)

Le psychomotricien va aider à utiliser toutes les parties du corps.

Le psychomotricien peut proposer des manières de prendre les objets pour améliorer le geste.

Aider à se repérer dans le temps

Le psychomotricien peut aider à mieux se repérer dans la journée, la semaine, le mois.

Échanger avec l’entourage de la personne

Le psychomotricien explique ce qu’il fait à la personne avec une trisomie 21 mais aussi à sa famille et aux personnes qui aident tous les jours.

Le psychomotricien a pour objectif que l’enfant puisse s’améliorer dans tous les domaines de sa vie.

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Accompagnement des adolescents

L’accompagnement en psychomotricité des adolescents avec une trisomie 21 aura pour enjeux de :
– soutenir l’acquisition du schéma corporel et de l’image du corps ;
– renforcer ou maintenir les fonctions motrices globales ;
– soutenir le développement de la motricité fine (manuelle et faciale) ;
– stimuler la mise en place de la temporalité ;
– accompagner le développement des compétences visuo-spatiales.

En fonction du projet de la personne, de ses besoins évalués, de son niveau moteur, des changements psycho-affectifs inhérents au développement, les mêmes médiations corporelles et objectifs identifiés pour les enfants peuvent être proposés.

Selon le projet, des séances en groupe peuvent être intéressantes dans cette tranche d’âge en raison du besoin d’identification à l’autre.

Soutenir l’acquisition du schéma corporel et de l’image du corps

A l’adolescence, l’accompagnement en psychomotricité vient soutenir ce passage entre l’enfance et la vie adulte, étape de transformation corporelle et de remaniement psychique, en proposant :
– des médiations telles que la relaxation, le yoga, le toucher thérapeutique, le Tai-chi et le Pilates ;
– des médiations telles que le théâtre, le chant, la danse thérapie qui vont soutenir entre autres la prise de confiance de la personne ;
– des activités corporelles telles que le travail musculaire et les soins esthétiques qui peuvent être valorisantes dans ce remaniement identitaire.

Renforcer ou maintenir les fonctions motrices globales

L’accompagnement en psychomotricité aidera à l’acquisition des coordinations complexes : natation, ski, roller, vélo, équitation, etc.

Soutenir le développement de la motricité fine (manuelle et faciale)

Le travail de motricité fine qui a commencé durant l’enfance, peut, à cette période, être approfondi en proposant des gestes plus complexes tels que :
– exercices de nœuds de lacets, travail des fermetures plus fines de vêtements, gestion de l’hygiène corporelle, soins esthétiques, etc ;
– activités travaillant la force des mains et des doigts ;
– exercices de mouvements des doigts précis et dissociés (déliement des doigts) ;
– reprise des gestes graphiques en lien avec les apprentissages scolaires.

Stimuler la mise en place de la temporalité

L’accompagnement peut également consister à faciliter un meilleur repère dans le temps (mois, saisons, gestion d’un agenda, apprentissage de l’heure).

Accompagner le développement des compétences visuo-spatiales

L’accompagnement peut également consister à soutenir la vision et les notions temporo-spatiales par la lecture de plans, de panneaux, la planification d’un trajet (déplacements et horaires) pour s’orienter dans ses déplacements.

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Accompagnement des adolescents

Le psychomotricien aide à améliorer les mouvements.

Il aide aussi la personne à mieux repérer les différentes parties de son corps.

Il permet de se sentir mieux dans son corps.

Le psychomotricien va aussi aider à utiliser toutes les parties du corps (la droite et la gauche).

Le psychomotricien peut aussi proposer du travail en groupe.

Le psychomotricien échange aussi avec les personnes qui aident la personne avec une trisomie 21.

Aider à mieux se connaître et à mieux se sentir dans son corps

Le psychomotricien aide l’enfant à devenir adulte.

A l’adolescence, le corps change.

La manière de se comporter et de penser change.

Le psychomotricien peut proposer des exercices pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête.

Le psychomotricien peut proposer des séances de relaxation, de yoga…

Faciliter la réalisation des mouvements du corps

Le psychomotricien peut aider l’adolescent à pouvoir faire des activités compliquées comme la natation, le ski, le roller, le vélo, l’équitation…

Le psychomotricien peut continuer à aider l’adolescent à travailler sa force et à bien utiliser ses mains et ses doigts.

Continuer à aider à se repérer dans le temps

Le psychomotricien continue à aider l’adolescent à mieux se repérer dans la journée, la semaine, le mois.

L’adolescent a de plus en plus le désir de gérer son temps.

Aider à mieux se repérer dans le temps et dans l’espace

Le psychomotricien aidera l’adolescent à pouvoir lire un plan, les panneaux dans la rue, à s’orienter dans ses déplacements.

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Accompagnement des adultes

En fonction du projet de la personne et de ses besoins évalués, des médiations corporelles peuvent être proposées, tant dans le champ de la rééducation psychomotrice que dans le champ de la thérapie psychomotrice.

Cependant, les motifs de consultation sont davantage orientés dans le champ de la thérapie psychomotrice que dans celui de la rééducation en :
– soutenant le maintien des fonctions motrices globales ;
– soutenant le maintien de la motricité fine ;
– soutenant la personne dans son développement personnel ;
– soutenant la temporalité ;
– accompagnant le maintien des compétences visuo-spatiales ;
– informant les accompagnants des spécificités de l’adulte avec trisomie 21.

Soutenir le maintien des fonctions motrices globales

– La stimulation des coordinations complexes et de l’équilibre dynamique et statique va permettre de pouvoir soutenir des activités telles que : natation, roller, vélo, équitation, etc.

Soutenir le maintien de la motricité fine

– Le travail de motricité fine peut être proposé pour maintenir les acquis tels que les nœuds de lacets, les fermetures plus fines de vêtements, l’hygiène corporelle et les soins esthétiques, etc.

Soutenir la personne dans son développement personnel

– Le travail de la gestion émotionnelle et de l’image du corps via des activités corporelles favorisera une image positive : respiration, relaxation, yoga, toucher thérapeutique, théâtre, chant, Tai-chi, danse-thérapie, le Pilates, soins du corps, etc.

Soutenir la temporalité

L’accompagnement pourra faciliter le repérage dans le temps, l’organisation de son planning (mois, saisons, gestion d’un agenda, apprentissage de l’heure).

Accompagner le maintien des compétences visuo-spatiales

L’accompagnement peut également consister à faciliter la lecture d’un plan, l’utilisation des transports en commun afin de savoir s’orienter dans les déplacements.

Informer les accompagnants des spécificités de l’adulte avec une trisomie 21

Les accompagnants pourront venir soutenir toute cette dynamique : les gestes pour le maintien des acquis, refaire et revoir certaines notions.

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Accompagnement des adultes

Le psychomotricien peut continuer à améliorer les mouvements de la personne avec une trisomie 21.

Il peut aussi aider la personne à mieux repérer les différentes parties de son corps.

Il peut permettre de se sentir mieux dans son corps et dans sa tête.

Le psychomotricien peut aussi aider à utiliser toutes les parties du corps (la droite et la gauche).

Le psychomotricien peut aussi aider à se repérer mieux dans le temps et dans ses déplacements.

Le psychomotricien échange aussi avec les personnes qui aident la personne avec une trisomie 21.

Faciliter la réalisation des mouvements du corps

Le psychomotricien peut aider l’adulte à pouvoir faire des activités compliquées comme le ski, le roller, le vélo, l’équitation…

Il peut continuer à aider l’adulte à travailler sa force et à bien utiliser ses mains et ses doigts.

Aider à se sentir mieux dans son corps et dans sa tête

Le psychomotricien peut aider l’adulte à mieux gérer ses émotions.

Le psychomotricien peut proposer des exercices pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête.

Le psychomotricien peut proposer des séances de relaxation, de yoga…

Continuer à aider à se repérer dans le temps

Le psychomotricien continue à aider l’adulte à mieux se repérer dans la journée, la semaine, le mois.

L’adulte a de plus en plus le désir de gérer son temps.

Aider à mieux se repérer dans le temps et dans l’espace

Le psychomotricien peut aider l’adulte à pouvoir lire un plan, les panneaux dans la rue, à s’orienter dans ses déplacements.

Échanger avec l’entourage de la personne

Le psychomotricien explique ce qu’il fait à la personne avec une trisomie 21 mais aussi à sa famille et aux personnes qui aident tous les jours.

Le psychomotricien a pour objectif que l’adulte puisse s’améliorer dans tous les domaines de sa vie.

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Accompagnement des personnes âgées

Les mêmes objectifs et médiations corporelles peuvent être proposés en fonction du projet de la personne, de ses besoins évalués, de son niveau moteur.

Cependant les motifs de consultation sont davantage orientés dans le champ de la thérapie psychomotrice que dans celui de la rééducation psychomotrice.
Les différents axes de travail abordés aux âges précédents (temporalité, espace, etc.) peuvent continuer à être soutenus par l’action du psychomotricien.

Il semble toutefois que l’accompagnement de la personne âgée veillera plus particulièrement à :
– renforcer ou maintenir les fonctions motrices globales ;
– renforcer ou maintenir la motricité fine manuelle ;
– stimuler le schéma corporel et valoriser l’image du corps ;
– informer les accompagnants des spécificités de la personne âgée avec une trisomie 21.

Renforcer ou maintenir les fonctions motrices globales

L’accompagnement apporté permettra de soutenir les actes de motricité globale tels que l’équilibre, les coordinations, les déplacements via des exercices de gymnastique douce, des ateliers de relevé de chute.

Renforcer ou maintenir la motricité fine manuelle

Les actes de motricité fine peuvent être travaillés afin de maintenir les gestes de la vie quotidienne (prise alimentaire, habillage, écriture…).

Stimuler le schéma corporel et valoriser l’image du corps

L’accompagnement privilégiera un travail autour de la gestion émotionnelle, un travail de l’image du corps via des activités corporelles favorisant l’image positive.
Exercices de respiration, temps de relaxation, yoga, toucher thérapeutique, théâtre, chant, Tai-chi, danse, Pilates, soins du corps seront tout autant de médiations pouvant être utilisées.

Informer les accompagnants des spécificités de la personne âgée avec une trisomie 21

Avec l’âge les différentes fonctions psychomotrices deviennent moins performantes.
La personne âgée avec une trisomie 21 vit les mêmes problématiques qu’une personne vieillissante mais de manière plus précoce (précocité du vieillissement).
Le psychomotricien doit coopérer avec l’entourage et les accompagnants pour veiller au maintien de l’autonomie et de la qualité de vie.
Les repères, routines, habitudes sont des éléments importants à prendre en considération.

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Accompagnement des personnes âgées

Le psychomotricien peut aussi accompagner les personnes âgées.

L’accompagnement par le psychomotricien peut avoir les mêmes objectifs que pour les personnes plus jeunes.

Les accompagnements avec le psychomotricien auront pour objectifs de maintenir le plus possible ce que sait faire la personne.

Faciliter la réalisation des mouvements du corps

Le psychomotricien travaillera avec des exercices et des jeux.

Ces jeux et exercices seront toutefois moins simples et plus doux.

Les activités proposées peuvent aider la personne à savoir se relever en cas de chute.

Faciliter l’utilisation des doigts et de la main

Le psychomotricien va travailler sur les gestes de tous les jours pour maintenir un bon mouvement des mains et des doigts.

Aider à se sentir mieux dans son corps et dans sa tête

Le psychomotricien va aider la personne âgée à garder une bonne image d’elle même.

Le psychomotricien va proposer des exercices comme du yoga, du chant…

Échanger avec l’entourage de la personne

Avec l’âge les mouvements du corps deviennent moins faciles et moins rapides.

La personne âgée avec une trisomie 21 a les mêmes problèmes qu’une personne âgée.

Les problèmes arrivent toutefois plus rapidement.

Le psychomotricien discute avec la personne avec une trisomie 21 et ses proches pour l’aider à rester en forme et autonome.

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Bilan psychomoteur

L’utilisation des tests psychomoteurs fait partie de l’évaluation.
Ces derniers vont marquer un décalage dans le temps des compétences de la personne par rapport à une norme.
Cependant, le bilan psychomoteur n’a d’intérêt que s’il est réalisé de manière régulière afin de voir l’évolution de la personne.
Attention, toutefois il ne faut pas saturer la personne avec des bilans trop rapprochés.

Cette observation est fondamentale pour pouvoir décrire l’évolution de la personne en particulier lorsqu’elle ne peut pas remplir les critères de réussite aux évaluations.

L’accompagnement en psychomotricité suit le développement psychomoteur qui s’organise en fonction de la maturation neurologique selon deux lois: de la tête aux pieds (céphalo-caudale) et du tronc aux extrémités (proximo-distale).

Plusieurs compétences peuvent être évaluées lors de ces bilans :
– Le tonus ;
– Le schéma corporel / L’image du corps ;
– La latéralité ;
– L’équilibre statique ;
– Les NEM (Niveaux d’Evolution Motrice) ;
– Les coordinations dynamiques générales ;
– La motricité fine ;
– La motricité faciale ;
– L’espace ;
– Les fonctions exécutives (attention / mémoire / inhibition / flexibité mentale / planification / mise à jour).

Le tonus

L’évaluation du tonus de la personne (postural d’action, de fond) permet de comprendre les capacités et les difficultés rencontrées dans ses actions motrices.

Le psychomotricien évaluera :
– le tonus de fond : tonicité minimale des muscles au repos (posture allongée) ;
– le tonus postural : activité tonique minimale permettant la station debout et le maintien des équilibres statiques ainsi que dynamiques ;
– le tonus d’action : niveau de contraction musculaire permettant l’action et le mouvement.

Le schéma corporel / Image du corps

Le schéma corporel inclut la connaissance verbale du corps et la capacité de se représenter celui-ci (en posture et dans le mouvement).
Il permet d’orienter les différents segments corporels entre eux.
Il se construit grâce à l’intégration des afférences sensorielles et sur la base des expériences corporelles faites.
L’image du corps est la représentation subjective de son corps propre, une valeur accordée.
Elle est liée au vécu affectif, lui-même en interaction avec l’environnement.
Image du corps et schéma corporel sont deux notions intimement liées et travaillées dans les médiations corporelles.

La latéralité

Elle est la définition du choix d’un côté dominant du corps tant pour la main, le pied, l’œil que pour l’oreille.
Elle se fixe suite à un processus appelé latéralisation.
Le choix du côté dominant est le résultat de multiples facteurs : maturation neurologique, expériences motrices et sensorielles variées, environnement (identification à un parent, influence culturelle etc.).
Elle joue un rôle primordial pour l’apprentissage de l’écriture.
La latéralité peut être homogène (dominance d’un côté du corps) ou hétérogène (exemple : main dominante droite / œil dominant gauche).
La fixation de la latéralité se met en place, le plus souvent, durant l’enfance.
Il est courant d’observer des changements transitoires de la main ou du pied.

L’équilibre statique

Il s’agit de toutes les postures permettant de maintenir l’immobilité (posture debout, sur un pied, etc.).

Les NEM (Niveaux d’Evolution Motrice)

Ces niveaux décrivent les enchaînements de mouvements se mettant en place naturellement dès la naissance de la position allongée à la station debout.
Ils s’acquièrent successivement et sont décrits par étape.

Les coordinations dynamiques générales

On entend par ce terme les mouvements ou déplacements impliquant une organisation des segments du corps spécifiques (marche, course, sauts, etc.).

La motricité fine

Elle définit le mouvement réalisé par les doigts et les mains pour l’exécution de gestes précis et coordonnés.
Elle est nécessaire à l’acquisition du graphisme.
Le terme de praxie est un terme utilisé pour définir des actions et gestes de la vie quotidienne (habillage, construction, etc.).

La motricité faciale

Elle définit les mouvements réalisés par les muscles du visage.
Elle participe à la communication verbale et non-verbale.
Les termes de motricité bucco-faciale et motricité linguo-faciale renvoient aux mouvements de la bouche et de la langue.

L’espace

La notion d’espace se construit lors du développement psychomoteur de l’enfant.
Elle s’acquiert grâce au système sensoriel, au mouvement, à partir du corps comme référentiel (le devant, la droite, en haut etc.) et en interaction avec l’environnement.
Il existe l’espace vécu (espace proposé par l’environnement), l’espace agit (action volontaire sur l’environnement) et l’espace représenté (capacité à représenter et comprendre un espace en 2D puis 3D).

Le temps

La notion de temps se construit lors du développement psychomoteur de l’enfant.
Elle s’acquiert grâce au système sensoriel, à partir du corps comme référentiel (rythme jour/nuit, besoins physiologiques, etc.) et en interaction avec l’environnement.

Les fonctions exécutives (attention / mémoire / inhibition / flexibilité mentale / planification / mise à jour)

Les fonctions exécutives désignent des processus cognitifs et regroupent des fonctions élaborées comme la logique, la stratégie, la planification, la résolution de problèmes et le raisonnement.

Elles interviennent essentiellement dans les situations qui demandent de la réflexion et de la créativité, lorsqu’il est nécessaire de s’adapter à des situations nouvelles non routinières.
Elles permettent de gérer le temps et l’espace.

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