Enfance et adolescence

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Cette version est une version plus difficile à lire et à comprendre.

L'accès aux apprentissages scolaires

Les apprentissages

– La manipulation des outils scolaires:

Les troubles praxiques plus ou moins importants peuvent engendrer des difficultés dans la préhension et la manipulation des outils scolaires.

Il peut de ce fait être proposé à l’enfant un entraînement aux gestes spécifiques liés à l’utilisation de ces outils (découper, utiliser une règle, un compas…).
Une adaptation simple des outils peut être nécessaire pour aider l’enfant à automatiser la gestuelle (gommettes de couleurs pour signifier l’emplacement des doigts, repères droite/gauche, guide-doigts pour la préhension du stylo, plan incliné etc…).

En cas de difficultés persistantes, il peut également être proposé des outils adaptés, disponibles chez différents fournisseurs spécialisés (HOPTOY’S, TOUSERGO… à titre d’exemple parmi d’autres), tels que : ciseaux à rappel, stylos lestés, règles antidérapantes etc…

– L’aménagement des supports et du poste de travail:

Les enfants scolarisés doivent pouvoir bénéficier de supports adaptés mis en place par leurs enseignants.

Dans les établissements au sein desquels il y a un dispositif ULIS, l’enseignant spécialisé peut être une ressource pour ses collègues afin d’élaborer ces outils.

L’ergothérapeute peut également prendre part à cette coopération en intervenant et en réfléchissant avec les enseignants aux aides nécessaires, à l’adaptation des supports, aux fiches de travail ou de lecture les plus adaptées à la singularité de chaque élève.

L’élève et ses parents doivent être associés à cette démarche pour que celle-ci ait du sens et soit reprise à la maison.

Si des difficultés graphiques ou organisationnelles sont observées après bilan, il peut être proposé l’utilisation d’un ordinateur pour suppléer à l’écriture manuscrite et la gestion du matériel.
Une adaptation du clavier, de l’interface ainsi que l’installation de logiciels pour la saisie de texte, l’apprentissage de la frappe au clavier ou la gestion des documents doivent alors être réalisés sur l’ordinateur de l’enfant.
Un apprentissage de l’utilisation de l’outil informatique, des logiciels ainsi que du matériel annexe (scanner, imprimante etc.) est bien entendu indispensable.

L’adaptation du poste travail (plan incliné, disposition et emplacement du bureau en classe, positionnement, assise, etc….) peut être également à privilégier au regard des problèmes visuels et visuo-spatiaux plus fréquents chez une personne avec une trisomie 21.

Exemples de logiciels utilisés :
– Apprentissage frappe au clavier : RapidTyping (gratuit) à titre d’exemple parmi d’autres ;
– Traitement de texte avec retour vocal et police spécifique: Dysvocal (payant) à titre d’exemple parmi d’autres ;
– Ecriture au clavier sur fiches papier scannées : Acrobat Reader DC (nouvelle version) à titre d’exemple parmi d’autres ;
– Application Android pour scanner et convertir documents : « My Tyni Scann » à titre d’exemple parmi d’autres.

Une fois les besoins identifiés et les aménagements mis en place, il est important que l’enfant puisse utiliser son matériel régulièrement et toujours de la même manière, en dehors des séances, afin d’automatiser ses préhensions, sa gestuelle et la planification des tâches.

Cette version est une version Facile A Lire et à Comprendre (FALC).

Enfance et adolescence

Apprendre plus facilement à l’école

– Mieux utiliser le matériel scolaire :
L’ergothérapeute aide la personne à utiliser le matériel de l’école.

La personne avec une trisomie 21 peut avoir des difficultés pour attraper ou utiliser son matériel.

L’ergothérapeute va entraîner la personne à utiliser les outils de l’école.

Les outils ce sont la règle, le ciseau par exemple.

L’ergothérapeute va mettre par exemple un autocollant de couleur pour repérer le côté droit.

L’ergothérapeute peut aussi proposer du matériel adapté.

– Adapter le travail en classe :

L’ergothérapeute peut réfléchir avec les enseignants aux fiches de travail ou de lecture adaptées à chaque élève.

L’élève et ses parents doivent connaître les outils mis en place pour les utiliser à la maison.

L’utilisation de l’ordinateur et de logiciels peut aussi être proposée si nécessaire.

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L'acquisition de l'autonomie

Les actes de la vie quotidienne

Les troubles praxiques et des fonctions exécutives (mémoire, attention, planification…), souvent associés à la déficience intellectuelle, peuvent induire des difficultés lors de l’apprentissage et la réalisation des actes de la vie quotidienne (s’habiller, se doucher, manger …).

Des séances d’ergothérapie, d’entraînement gestuel et de mise en situation sur le lieu de vie peuvent être entreprises, afin d’évaluer les capacités, d’identifier les besoins, et de proposer une rééducation et/ou des adaptations et des supports facilitateurs.

Dans le cas de troubles praxiques entravant la réalisation des actes en autonomie, l’entraînement gestuel, sur des supports annexes peut, dans un premier temps, s’avérer utile afin que l’enfant acquière, par la répétition, les automatismes des séquences gestuelles à réaliser.
L’enfant peut donc apprendre sur des supports d’entraînement lui laissant le temps d’expérimenter, de se tromper, de recommencer et d’être guidé.

En effet, la mise en situation directe peut parfois être source de stress pour l’enfant, de précipitation et donc d’échec car un rythme est imposé par des horaires à respecter, des tâches à enchaîner, …

Par exemple, pour initier la coordination bimanuelle couteau-fourchette lors de la découpe d’aliments, il peut être proposé à l’enfant de s’entraîner à couper de la pâte à modeler.
Utiliser des couverts disposant de repères visuels ou tactiles facilite le positionnement des doigts.
Une fois la gestuelle automatisée, les acquis sont à transférer aux différents environnements de vie de l’enfant (maison, centre de loisirs, cantine scolaire….), par le biais de mises en situation et de collaboration avec la famille et le personnel concerné.

Des adaptations et supports peuvent également être proposés pour aider l’enfant à acquérir une autonomie optimale :
– Fiches imagées planifiant les actions à réaliser ;
– Supports d’entraînement ;
– Aides techniques adaptées.

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Enfance et adolescence

Être autonome

La personne avec une trisomie 21 peut avoir des difficultés pour faire certains gestes mais aussi des problèmes d’attention et de mémoire…

Ces difficultés peuvent poser des problèmes pour apprendre ou réaliser certaines choses.

S’habiller, se doucher, manger peuvent par exemple devenir difficile.

L’ergothérapeute peut trouver des solutions.

La personne avec une trisomie 21 doit pouvoir s’entraîner à réaliser les gestes.

La personne doit pourvoir répéter, s’entraîner et se tromper.

L’ergothérapeute va la guider pour progresser.

L’ergothérapeute peut proposer des entraînements en dehors du lieu habituel (en dehors de la maison et du travail par exemple).

Dans une salle au calme, la personne a moins de stress.

La personne peut s’entraîner à utiliser son couteau et sa fourchette en s’amusant à couper de la pâte à modeler.

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Le projet professionnel

L’orientation professionnelle

La fin du collège est souvent une période charnière pendant laquelle l’adolescent doit décider de sa future orientation professionnelle.
Par le biais de stages de découverte et de stages pratiques, le jeune va affiner son projet en fonction de ses envies, compétences et possibilités.

Pour cela, l’ergothérapeute peut être amené à intervenir pour évaluer les capacités lors des stages, sensibiliser les équipes aux spécificités de la trisomie 21, faciliter l’accessibilité, aménager le poste de travail et amorcer un entrainement des gestes professionnels si des difficultés surviennent.

La création de fiches de poste adaptées est parfois nécessaire.
Cela permet une ritualisation des tâches pour permettre au jeune d’acquérir rapidement une autonomie de travail et de prendre des initiatives.

L’aménagement du poste de travail, pour des périodes de stages longs ou des contrats d’apprentissages peut être réalisé.
Il s’agit alors d’évaluer l’environnement et le matériel en place, en lien avec les capacités du jeune, puis d’adapter ou de préconiser du matériel ou des aides techniques facilitatrices (rehaussement du plan de travail, code couleurs étiquettes, time-timer pour la gestion du temps, etc…).

L’ergothérapeute peut également proposer un entraînement des gestes professionnels en situation ou à l’extérieur si des difficultés d’ordre praxique ou organisationnel sont constatées.

Toutes ces interventions se feront bien entendu en lien et en collaboration avec la personne, avec le personnel encadrant et avec les collègues du jeune.

Les stages professionnels peuvent être également l’occasion de sensibiliser les jeunes aux risques de troubles musculosquelettiques induits par le port de charges lourdes, le travail manuel/physique, et de leur permettre d’adapter les bons réflexes et les bonnes postures.

Cette version est une version Facile A Lire et à Comprendre (FALC).

Enfance et adolescence

Le projet professionnel

A la fin du collège, l’adolescent doit choisir ce qu’il va faire ensuite.

En général, l’adolescent avec une trisomie 21 va aller dans un lycée professionnel.

Un lycée professionnel prépare à avoir un métier.

En 4ème et en 3ème, l’adolescent va devoir faire des stages en entreprise.

Les stages sont très importants pour savoir ce que la personne aime et ce qu’elle arrive mieux à faire.

L’ergothérapeute peut venir sur les lieux de stage.

L’ergothérapeute peut venir voir ce que sait faire la personne.

Il peut aussi venir parler de la trisomie 21 avec les personnes qui travaillent dans l’entreprise.

L’ergothérapeute peut imaginer plein de choses pour aider la personne à travailler.

L’ergothérapeute peut réfléchir avec l’entreprise aux tâches à donner.

Des fiches permettent par exemple à la personne avec une trisomie 21 de savoir tout ce qu’elle doit faire.

L’ergothérapeute peut venir répéter certaines tâches difficiles.

L’ergothérapeute est toujours en train d’échanger avec l’entreprise, la personne et la famille.